Assurance-maladie complémentaire éthique : Le concept Provita
L’ancienne formule Pro Life
C’est parce qu’en Suisse les avortements font partie des prestations obligatoires des caisses maladie que l’association Pro Life avait été créée, il y a plus de dix ans. Elle n’était pas une caisse maladie, mais servait d’intermédiaire à deux caisses, à l’intérieur desquelles elle constituait en quelque sorte un club, pouvant ainsi offrir un rabais collectif de 10% sur les primes d’assurances complémentaires de ses membres qui s’engageaient à signer une déclaration de renonciation au remboursement de tous les frais d’avortement.
Une cotisation relativement élevée était cependant ajoutée à la prime, ce qui constituait un obstacle au succès de cette formule. Pour plus de détails, vous pouvez consulter le bulletin d’informations de l’ASME n° 26 (09/04).
Le nouveau concept Provita
Il existe depuis 2005 un nouveau concept, plus développé, plus transparent et exempt de cotisation. En signant une déclaration éthique de renonciation, les assurés renoncent volontairement à de nombreuses prestations, et bénéficient de ce fait d’un rabais collectif progressif sur leurs assurances complémentaires.
La signature de cette charte inclut la renonciation à l’avortement (15% de réduction) et permet d’écarter volontairement d’autres prestations, et d’augmenter de ce fait ce rabais, comme suit : fertilisation in vitro (2%), biopsies prénatales et amniocentèses (2%), traitements de désintoxication avec drogues de substitution ou de synthèse (2%), à la consommation d’alcool (2%) et à la cigarette (2%). On peut ainsi obtenir jusqu’à 25% de réduction.
Pour plus de détails ou une demande d’offre personnalisée avec Provita, vous pouvez consulter ou compléter et envoyer ce formulaire sans engagement.
Sur le site de Provita (www.provita.ch : seulement en allemand), vous pouvez cliquer sur «Offerte» pour calculer votre prime de base, en introduisant vos : code postal, date de naissance, sexe et date d’entrée souhaitée dans la caisse, puis en cliquant deux fois sur «weiter».
Natacha Niklaus